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alain mous

28 octobre 2022

Maison de retraite

Comme des lapins peureux

Dans les phares des voitures

A l’heure des confitures

C’est la marée des vieux

Dans la grande maison bleue

Sans passé ni futur

Où les vielles et les vieux

Que le temps dénature

Deviennent vite hargneux

Posés sur leurs fémurs

Ils se bousculent envieux

Certains ont des montures

Avec des jolis pneus

Ils partent pour l’aventure

Mais ce n’est pas un jeu

Il manque de confiture

Et toute le monde en veut…

 @_tous_droits_réservés_

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20 janvier 2015

Identité

 

 

 

Laisser vivre la femme qui sommeille en mon corps,

Lui permettre en mon sein d’aller à son aise,

Effacer peu à peu le masque et le décor

D’une masculinité fondée telle une thèse.

 

Je ne puis supporter plus longtemps cet état,

Celui de l’homme droit, insensible et viril,

Aussi droit qu’un phallus en attendant le glas.

Laisser vivre en mon âme cette femme docile.

 

Être frêle et fragile comme le jeune roseau,

Permettre à mon mental de porter le fardeau

Qui me noue les entrailles et me brise le dos,

Pour enfin pouvoir vivre sans porter de manteau.

 

Faire couler en moi la femme qui se cache,

La laisser me surprendre et ne plus me défendre.

Devant ce combat pouvoir devenir lâche,

Car c’est avec elle que je pourrai comprendre.

 

Me laisser envahir pour vivre en harmonie

La recherche bienfaitrice de mon identité.

Me permettre de vivre blotti dans mon nid ;

Féminin, masculin, pour ainsi exister.

 

Je ne puis être buffle, ni même taureau,

Que si je suis brebis qui nourrit ses agneaux !

Laisser vivre la femme qui coule dans mes eaux,

Car je ne suis qu’un homme, et non pas un Zorro.

 

 

6 janvier 2015

Qu'ai-je fait de ma vie ?

C'est une question que beaucoup d'hommes se posent,

quand ils sentent la mort les remettre en cause.

Comme s'il importait d'avoir fait quelque chose

de grand, dans sa vie pôur partir en osmose.

 

A la fin de la vie, à l'orée de la mort,

l'homme se retourne longuement sur sa vie passée.

Fierement il en observe tous les décors

avec confusion, dans ses souvenirs encrés.

 

On le sait pourtant depuis notre naissance,

comme un secret confié à chacun d'entre nous:

notre vie est rythmée par la cadence,

des tambours de la mort qui nous mettent à genoux.

 

A chaque homme de combattre les démons de sa vie.

A l'aube de la mort, il laisse quelque chose,

comme l'écrivain derrière lui, laisse des proses;

pour ne pas dire un jour:" qu'ai-je fais de ma vie?" 

'extrait de "Tout un chemin" edt] Cheminements

6 janvier 2015

extrait de "Dédales de l'âme" edt Edilivre

 

 

Les grands esprits ne se rencontrent pas toujours

Autour d’une littérature renommée.

Ils se découvrent également, quand l’amour

Met en scène leurs fantasmes les plus secrets.

 

 

28 décembre 2014

Au gré des marées (extrait de Dédales de l'âme. Edt Edilivre)

 

 

 

 

Comme les écrits sur le sable s’effacent,

Au gré de la marée, de la mer montante,

Dans mon esprit, mes souvenirs n’ont plus de place.

 

Ma mémoire est à la merci des déferlantes,

Des bourrasques du présent, venant obscurcir

Le moindre rappel d’une histoire fuyante.

 

Je vis la solitude des temps à venir.

En vain, je m’élance vers mon passé lointain,

Projetant des images que je ne peux décrire.

 

Comme les écrits tracés sur le sable fin,

Lutte contre la marée et la mer montante,

Je cherche mon passé pour aller vers demain.

 

 

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27 décembre 2014

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27 décembre 2014

« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo alainmous ».

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27 décembre 2014

Janvier quarante ( extrait de "Dédales de l'âme)

 

 

 

 

Ils étaient là, tous les deux, assis dans le salon,

Lui, le regard triste, les yeux perdu dans l’horizon.

Il essayait, mais en vain, de ne penser à rien,

Et ses pensées parcouraient son cœur plein de chagrin.

Elle, le regard humide et la bouche sèche,

Une bouche qui a dû trop souvent se taire,

Parcourait silencieusement les quelques dépêches

Relatant les premiers mois de cette guerre.

Ils étaient là, tous les deux assis dans le salon,

Près de la cheminée, le regard triste et profond.

Ils attendaient impatient et attentent toujours,

De leur fils, un petit mot, une lettre ou un retour.

Ils étaient là tous les deux, sans un mot, sans rien dire,

Ils n’osaient se parler, ils n’osaient se comprendre.

Puis ils priaient le bon Dieu jusqu’à n’en pas finir,

Deux vieux désabusés restaient là à attendre.

 

         Janvier quarante

Jean est tombé

Balle dans le ventre

Dans nos mémoires mouillées.

 

Ils étaient là, tous les deux, assis dans la chambre,

Lui, assis dans son fauteuil, le regard vers demain,

Acceptant le destin sans pouvoir se défendre,

De ses pensées furtives, voguant vers le lointain.

Elle, le cœur gros et mouillé, elle parcourait la pièce,

Attendre immobile lui était impossible.

Dans son fort intérieur elle criait sa détresse,

Loin de son fils tout lui semblait très futile.

Ils étaient là, tous les deux, assis dans la chambre                                        1/2

Où le jour devient nuit, et la nuit une tromperie.

Alors ne plus parler pour ne pas se méprendre,

Puis attendre s’il le faut jusqu’au bout de la vie.

Ils étaient là, tous les deux, ils priaient le bon Dieu,

Qu’il ramène ce fils qu’il a osé leur prendre,

Puis faire taire ces canons et leurs fracas honteux.

Deux vieux désabusés restaient là à attendre.

 

         Janvier quarante

         Helmut est mort

         Balle dans le ventre

         Pardonnez ce remords

Pardonnez ce remords…

 

 

 

25 décembre 2014

Paternité 'extrait de "Dédales de l'âme)

 

 

 

À clémence,

 

J’étais un homme, je suis devenu parent,

À travers ton regard, à travers tes gestes.

On ne devient pas celui qu’on voudrait être,

Je suis papa car j’ai su apprendre de toi.

 

Cet éclair jaillissant de ton regard d’enfant

À fait naître en moi des sentiments modestes

Desquels je t’entoure afin de te permettre

De prendre racine pour l’envol de ton choix.

 

Tu passes dans ma vie comme un enchantement,

Un moment de bonheur qui revient sans cesse ;

L’homme heureux, au printemps, ouvre sa fenêtre

Comme il ouvre son cœur à tes moments de joies.

 

Avant de te connaitre j’étais ignorant,

Je rêvais la vie sans aucune faiblesse,

Sans prendre en compte l’affection qui pénètre

À l’intérieur du cœur d’un homme en émoi.

 

J’étais un homme, je suis devenu parent,

Et depuis mon âme flotte dans l’ivresse

De cet amour qui m’a permis de renaitre

Et a conduit mes pas sur une nouvelle voie.

 

 

 

25 décembre 2014

Comme un bec sur la joue(extrait de "Dédales de l'âme"

 

 

 

À Clémence, Appoline, Faustine

 

 

J’aime avoir en tête

Ce souvenir aussi pudique

Qu’il en reste modeste.

Celui où les soirs de fêtes,

Tu posais tendrement ta tête

Dans le creux de mon épaule,

Pour assouvir ton besoin de tendresse ;

Exprimer ton désir d’amour,

Et mettre à l’épreuve ton besoin d’attachement

Que je te permettais respectueusement.

Exprimer à travers cet échange affectueux

Toute ta reconnaissance,

Sans oublier de puiser dans la réciprocité

De ce noble sentiment,

Pour mieux te détacher, pour mieux grandir.

Puis enfin relever la tête,

Quitter l’épaule paternelle

Pour permettre à nos regards de s’émouvoir.

Puis conclure ce précieux moment

D’un bec sur la joue,

Comme pour laisser la trace

Indélébile

De notre affection…

 

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alain mous
  • Retrouvez mes créations poétiques sur ce blog et n'hésitez pas à me laisser vos impressions.... Certains textes proviennent de mon premier recueil de poésie "Tout un chemin" aux éditions cheminement mars 2000; et du second au cours d'édition chez Edilivre
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